03 août 2010

It’s a boy!

C’est comme un bébé, sauf que ça fait 11 mois qu’on travaille dessus, et aujourd’hui, il est né, tout frais sorti de mon imprimante à cartouches d’encre neuves. Du beau papier blanc lisse, avec des millions de petits caractères dessus, et des graphiques, et des photos. Ouaip. Notre plan d’affaires.

En statistiques:

  • 60 : le nombre de pages qu’il comporte
  • 37 : le nombre de minutes que ça a pris en faire imprimer une copie ce matin
  • 3 : le nombre d’années en prévisions financières fournies
  • 2,8 : le pourcentage de marché potentiel qu’on espère toucher dans notre segment de marché principal dans le quartier
  • 11 : le nombre de mois que ça a pris pour le faire
  • 3 911 000 : nombre de dollars qui constituent la fuite commerciale de ce type d’entreprise dans le quartier
  • 100 : le nombre de personnes qu’on a interrogées pour notre sondage-maison
  • 8 : le nombre de fois qu’on a appelé chez RESO pour réussir à avoir un rendez-vous

Et le rendez-vous, c’est vendredi. Hiiiii. C’est comme remettre un projet de fin de session, mais x9, l’espèce de high de travail accompli. En même temps, l’espèce de stress de “on as-tu oublié d’quoi?!”, en même temps qu’on est absolument certaines qu’on a rempli toutes les exigences, parce qu’on les a lues, et relues, et rerelues.

J’ai hâte. J’suis juste rendue au moment où j’ai hâte, j’suis excitée, j’en peux plus d’attendre. En  même temps, je suis hyper stressée de la réponse.

M’enfin bref, voilà, c’est fait. Qu’on obtienne le financement ou non, dans ma vie, je pourrai dire que j’ai monté un plan d’affaires en totalité. Et c’est ce dont je suis fière aujourd’hui.