16 décembre 2008

Dans un néant positif

(Est-ce que ça s'annule, ou ça s'additionne? Ou peut-être que ça se multiplie?)

Commencer un projet, c'est toujours un peu énervant. C'est comme l'angoisse de la page blanche pour les auteurs. Ou le trac pour les comédiens. Surtout quand c'est un projet d'exploration d'un medium nouveau, et quand on travaille avec un groupe de personnes inconnues.


Ouais, j'ai eu une réunion de pré-prod pour un nouveau projet hier soir... c'est MALADE! C'est vraiment un projet magnifique, et j'ai hâte de commencer à travailler (enfin!).

Je me sens au bord du néant des possibilités; c'est le moment où les engrenages du côté créatif se dérouillent et commencent à fonctionner, de façon inconstante et à tâtons.

C'est le moment où tout est bon et mauvais à la fois.
C'est le moment où on est libre.

Juste avant de plonger dans les détails, les contraintes, les concessions, les demandes des autres départements...
Mais si c'est bon d'avoir des directions, c'est bon d'avoir des contraintes aussi. Ça travaille la créativité. Le fait d'y arriver, par usage d'un peu d'ingéniosité.

*Expiration satisfaisante*
Aah.

Je me sens bien. Enfin.

1 commentaire:

émilie b a dit…

Yé! De la costumerie à nouveau.

Les pré-contraintes, c'est bien - ça nous pousse à faire des trucs encore mieux, souvent. Ce qui est moche, ce sont les post-contraintes (les requêtes de modifications non-constructives des clients, qui piochent dans le design original). Quand c'est un client qui a des idées créatives et constructives, c'est bien, mais sinon... ouf.